J'ai (aussi) une vie tout à fait fascinante # 2
Si vous avez suivi nos trépidantes aventures ces dernières semaines :
- vous savez que nous nageons dans un déluge de microbes depuis approximativement 40 jours,
- vous savez que Pali & Nanou ont pris le relais (et quel relais) pour s'occuper (ou s'ocuuper de ??? ) et réchoupiller les greluches,
- et que donc, j'y arrive, le soir nous ne sommes plus que 2 autour de la table familiale...
Alors donc (comme dirait une personne dont je tairai le nom, mais dont je vais beaucoup parler dans les lignes qui vont suivre), alors donc, disais-je, DH me demande :
"Et qu'est-ce qu'on mange ce soir ???"
Vous ne manquerez pas de remarquer l'incongruité de la question.
En effet, enfin seuls (nous deux, si l'on peut dire), EPUISEE (moi seule ??) et affalés (nous deux) sur le canapé, j'envisageais alors la soirée comme une grosse bulle (ie : ne RIEN faire).
J'ai donc, diplomatiquement (?), suggéré à mon homme d'aller ouvrir la porte de la grande boîte blanche qui se trouve dans la cuisine et de regarder ce qu'il s'y trouvait.
En gros c'était comme ça :
Ma vie est tout à fait fascinante, Pénélope Bagieu
Il m'a répondu du fond de la cuisine (parce que lorsque l'homme a faim, il lève quand même ses fesses pour partir en exploration...) :
"Ya des knackis qu'il faut finir !
- Allons-y pour les knackis (peu m'importait, j'avais décidé de ne RIEN faire).
- Ben, kesketu fais comme légumes ?!
Là encore, quelle drôle de question! Mon DH a un ENORME problème de conjugaison et de grammaire, je vais lui donner des cours de rattrapage avec mes élèves de CE2, qui eux, savent bien que c'est une drôle d'idée de changer de sujet (celui qui fait l'action). Il a trouvé les knackis après tout...
- Ben, j'en sais RIEN, et toi, kesketu fais comme légumes ???, lui ai-je alors répondu de mon ton le plus angélique...
- prrrrrrrrrrrrpppppp...
(!!!!!!!)
- Je crois qu'il reste des carottes râpées, ce sera très bien, ça fait des belles cuisses (pour moi) et ça rend aimable (pour toi) !!! (NB : mes remarques entre parenthèses n'ont pas franchi la barrière de ma bouche, je suis pour la paix des ménages, moi !...)
- Ah, ben quand les filles sont là tu fais quand même plus d'efforts !
silence
Là, j'avoue, je n'ai pas répondu, mais à quoi bon ?
A quoi bon lui faire remarquer que mes deux petits bouts ont encore besoin de leur maman pour se nourrir et pas lui ce grand gaillard de 45 35 ans ?
Je sais les hommes sont vite perdus sans nous...
Je sais...
Vous aussi d'ailleurs, qui lisez, vous savez...