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Bliss&Serendipity *...

17 juillet 2020

problèmes pour répondre à vos commentaires

Je viens de me rendre compte qu'à priori aucune de mes réponses à vos commentaire ne vous parvient. Pourriez-vous me le confirmer SVP ?

MERCI

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17 juillet 2020

Grandir ou vieillir... le temps...

Lundi j’ai dit aurevoir à « une grande soeur ».

Et puis en rentrant de l’enterrement j’ai cherché les dernières photos qu’on aurait pu faire avec elle lors des dernières fois où nous nous sommes vues. C’est facile de retrouver ces moments puisque depuis des années on passait une partie de l’été ensemble en Normandie, l’anniversaire de maman en octobre, Noël, Pâques, la Pentecôte - d’ailleurs c’est drôle de noter que la plupart des fêtes que nous passions ensemble étaient des fêtes religieuses, elle l’athée 😌...

Et je me suis rendue compte que j’avais finalement très peu de photos sur les deux dernières années (avant il faudra que je fasse des recherches puisque j’ai changé de portable et que malheureusement on ne fait quasi plus que des photos avec nos téléphones alors que j’ai tout ce qu’il faut en appareils photos à la maison 🙄...). Heureusement les rares photos que j’ai retrouvées sont des photos live - merci Apple- et je peux entendre sa voix et la voir vivante... J’ai même retrouvé un petit film de nos apéros-plage d’il y a un an pile et elle était tellement bien et en forme malgré la maladie... Ça m’a fait du bien de retrouver ces quelques souvenirs.

Mais je me suis une fois de plus rendue compte que tout passe très vite, trop vite et que depuis la naissance de mes filles tout s’est encore accéléré. Je me rends compte aussi que j’ai oublié / occulté pas mal de souvenirs de ces dernières années mais que j’ai furieusement envie / besoin de m’en rappeler et qu’il va absolument falloir que j’y remédie.

Des années que je dis qu’il faut que je fasse les albums photos. Je ne vais plus pouvoir trouver de mauvaises raisons pour ne pas le faire. Je crois bien que depuis la naissance d’I. en 2003 je n’en ai fait aucun... ni avant d’ailleurs... rien depuis mon adolescence et en dehors des albums de mon mariage...

Depuis lundi, c’est devenu un besoin absolu.

Tellement de petites choses depuis quelques jours me sautent aux yeux pour me rappeler - un peu douloureusement - que le temps file : les marques des tailles des cousins et des filles sur le mur de la cuisine chez ma cousine, une discussion avec une amie qui me dit que quand sa maman ne sera plus ils revendront la maison de vacances que je connais si bien, mon amie et ancienne Baby Sitter qui a dû revendre l’appartement de vacances parce que ses frères et sœurs ne voulaient pas l’aider à le garder, mon amie dont la maman revend l’appartement de vacances parce qu’elle vieillit et parce qu’elle ne vient plus aussi souvent avec ses filles pour cause de déménagement trop éloigné d’ici... C’est la vie je le sais...

Je me suis aussi demandée ce qu’il adviendrait de notre maison familiale et de tout ce qu’elle contient quand mes parents ne seront plus là... mais ça m’angoisse trop car je sais qu’on ne pourra sûrement pas la garder et l’entretenir... Et ça me brise le cœur...

Bref... je vais déjà essayer de rassembler mes photos et mes souvenirs... pour le reste on verra...

8 juillet 2020

Prendre le temps

Troisième vrai jour de vacances.

Qui ont mal commencé.

La meilleure amie de ma maman que je considère comme une tante/une grande sœur est partie rejoindre les étoiles. Cette saloperie de crabe à gagné. Elle était trop jeune. 

Donc pour le moment les vacances sont un peu bizarres. A la fois j’ai envie de m’en réjouir, d’en profiter après l’année plus que pourrie au niveau professionnel (une nouvelle directrice dingue et le confinement avec des ordres contre-ordres permanents de notre ministre et son mépris pour nous...) et notre amie qui nous a quittée hier matin, même si on savait que c’était inéluctable... 

Alors je marche, mes filles (qui ont bien grandi) font tout pour que l’on se sente mieux, on a fait du paddle avec Camille et on a bien rigolé, je lis (j’arrive à la fin des Guerres de mon père) et je passe beaucoup moins de temps que ces dernières semaines, mais toujours beaucoup trop quand même, sur IG et FB...

Bref, je vais essayer d’activer le « mode Vacances »...

 

 

 

 

5 juillet 2020

Les basiques

Les basiques d’un bon début de vacances : du repos, un bon bouquin et un tricot.

Pour le repos c’est plutôt bien parti - grasse mat’ jusque 9:50 un record pour moi !

Pour le bouquin c’est bien parti aussi. J’en ai enfin trouvé un qui ne m’est pas tombé des mains au bout de 10 pages. En même temps, Colombe Schneck pour moi c’est une valeur sûre (sauf la tendresse du crawl qui m’est passé au-dessus...). Je suis donc en train de dévorer Les guerres de mon père et il est fabuleux.

Enfin pour le tricot, j’en voulais un qui se faisait au kilomètre sans trop réfléchir... Je n’ai pas beaucoup réfléchi. Du coup je le recommence pour la troisième fois - mais je crois que c’est la bonne - et c’est parti pour des kilomètres de mousse. En même temps il s’appelle Garter Goodness (garter = point mousse).

H A P P Y. M E. 

 

5 juillet 2020

un peu plus de deux ans...

Voilà un peu plus de deux ans que je n'ai pas mis les pieds (enfin les doigts) par ici...

Mais hier c'est toi, Chantal-Marie qui m'en a donné l'envie...

La newsletter de ton blog.

Du coup j'ai lu tous les articles en retard.

Du coup je suis allée voir sur mon blog où j'en étais et ce que j'avais bien pu écrire.

Du coup j'ai eu envie de m'y remettre.

Parce que cet espace me manque.

Parce qu'il est plus facile d'y écrire.

Alors on va voir si j'y reviens vraiment.

See you soon...

 

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26 avril 2018

Tellement futile, mais tellement utile...

J’ai toujours ADORE la papeterie en général, les carnets en particulier.

Pendant mon arrêt, grâce à mon amie Hélène, j’ai appris qu’on pouvait déborder de la page, qu’on avait le droit de coller de travers, de ne pas écrire sur les lignes, de ne pas découper parfaitement, qu’on avait le droit de sortir du cadre…

J’en ai fait pas mal. Je me suis fait des bullet journal/aux quand ce n’était pas encore la mode, quand on ne trouvait pas les carnets pointés à tous les coins de rue, quand il n’y avait que quelques rares blogs français qui en parlaient et celui de son inventeur.

Ils m’ont beaucoup aidée à rester ancrée aux choses concrêtes de la vie quand tout me semblait insurmontable, y compris faire une liste de courses. J’ai adoré les faire.

Et puis à la fin de l’été dernier, décision était prise que nous devions faire quelques travaux à la maison, pour que les filles aient chacune leur chambre et que nous ne nous retrouviions pas à dormir sur le canapé dans le salon (Ô joie des appartements parisiens, tellement petits et si ridiculement chers…). Qui dit travaux, dit cartons, dit tri, dit poubelle.

Tous ces carnets écrits, remplis pendant ces un peu plus de trois ans étaient rassemblés dans un panier que j’avais descendu à la cave. Je ne voulais plus les voir dans mon bureau, je ne voulais plus les lire, les regarder. Pourtant ils étaient beaux… Et pour ces travaux, on a aussi dû vider la cave de quinze années d’empilements divers et variés (OMG le nombre de cochonneries et de trucs qui ne servent à rien avons-nous jetés…).

J’ai remonté le panier et dans un accès de rangement, vidage ( ?? ça se dit), d’envie de passer à autre chose, je les ai attrapés et mis au vide-ordures…

Alors que dire, quelques mois après ???... Que je regrette ?? Je ne sais pas. Sur le moment c’était assez ambivalent. J’étais prête à aller les rechercher dans les grandes poubelles au sous-sol. Et puis je me disais en même temps que non, c’était bien comme ça.

Aujourd’hui je mentirais si je disais que je ne regrette pas au moins un peu. Je me dis que c’était une partie de ma vie, mais j’en avais tellement bavé… Parfois je me dis que je vais descendre au sous-sol, qu’ils sont toujours dans la benne…

Ce n’est pas grave… Mais je pense, que je réfléchirai un peu plus maintenant avant de me débarrasser de choses qui m’encombrent. C’est même curieux, moi qui ne JETTE quasiment rien de mes souvenirs. J’ai toujours les cartes postales et les lettres écrites par mes parents, mes grands-parents, mes cousines, mes copines, mes copains, mes petits-copains, mon journal fait en Allemagne, mon journal fait aux Etats-Unis, des crayons de couleur achetés par ma mamie quand j’étais petite, les photos d’identité faites à 4 ou 5 dans les photomatons avec les copines du lycée, mon Alf qui s’accroche au doigt…

Mais ces carnets il a fallu que je les bazarde… Cela a très certainement une signification, bien évidemment…

Le seul rescapé du vide-ordure, c’est le carnet rapporté des US par ma cousine Marikilouch, avec une citation de Thoreau en couverture. C’est le seul et unique, pourtant lui aussi commencé pendant CA… Là aussi il doit bien y avoir une raison…

J’en ai commencé d’autres. Je ne fais plus de bullet journal. Un jour il m’a étouffée ce bullet journal, trop contraignant, trop dans les cadres. J’avais besoin de liberté, de souffle et le bullet m’enfermait dans tout ce que je ne voulais plus. Mais cela ne m’empêche pas d’admirer ceux que je vois sur internet.

A la place, j’en suis à mon troisième Moleskine daily diary une page par jour. J’y colle tout ce que j’aime, sans me préoccuper des lignes ;)… J’y écris des citations, des phrases écrites par d’autres et qui me touchent particulièrement (je suis d’ailleurs particulièrement sensible à tout ce qu’écrit @peaceandbliss sur IG). Je me suis également offert des calendriers (celui de Flow dans le magazine Flow, celui de Flow sur leur site internet et 2 autres dont je n’ai pas les références avec moi mais que je pourrai donner si besoin), que je découpe, et colle dans mon daily diary. J’essaie de les coller à la date indiquée. J’y colle aussi des emballages de sachets de thé que j’ai pu boire à une occasion particulière. Enfin tout un tas de trucs… Et tout ce tas de trucs me fait un bien fou.

Voilà, voilà…

Hier, chez Cultura j’ai même acheté mon agenda pour l’école pour la prochaine rentrée scolaire ;))))))… C’est le planner Histoire d’écrire, sans date que l’on démarre quand on le souhaite…

Tiens j’ai d’ailleurs aussi préparé toute ma programmation lecture pour la rentrée un dimanche où j’avais besoin de me calmer…

On ne se refait pas.

Ah et pour celles qui sont intéressées, je vous conseille vivement le blog de troisfillesautrement. J’ai commandé la version PDF de leur planificateur trop bien fait pour ma prochaine rentrée (5 dollars canadiens reversés à une association). Elles ont aussi les feuilles de planification hebdomadaires géniales, qui elles sont gratuites.

Voilà, j’aime bien un cadre mais j’aime reprendre ma liberté.

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26 avril 2018

Qu’est-ce que j’ai fait de ces années ?

J’ai appris. Appris à prendre de la distance, appris à lâcher prise, appris à définir mes priorités, appris à apprendre autrement, appris à profiter de l’instant présent… Tout cela, dit comme cela semble très « bateau » mais c’est tellement vrai. Et tout ça je ne l’avais pas réalisé avant ces presque quatre derniers mois.

Ces années à vider mon sac à ma psy, à me triturer l’esprit auront été très enrichissantes et m'ont rendue très solide.

Cet appel à mon mari le 29 décembre me hante, toutes les nuits ou presque. Je l’entends encore, je m’entends encore hurler son prénom pour le faire réagir. Tout s’est passé très vite. Ces quatres mois se sont passés à la fois très vite, comme dans un tourbillon, et à la fois très lentement, j’ai l’impression que cela fait une éternité…

Entre les allers-retours au premier hôpital, puis au second, la vie à la maison qui continue, les appels, les sms, les mails de la famille, des amis, des connaissances, les rendez-vous médicaux qu’il faut planifier, déplacer, avancer, les thérapies « à côté » pour lui proposer d’autres choses, ses refus, les réunions famille à l’hôpital de jour, les moments où tu te prends des sales nouvelles dans « la gueule » et qu’il faut continuer à avancer parce qu’à la maison tes deux filles n’ont pas demandé à être balancées dans la vraie vie, comme ça, aussi jeunes, les heures d’attente pour les IRM, les compte-rendus, les consultations, le dimanche de Pâques aux urgences pour mon papa tombé dans la cave, le mercredi qui suit encore une nuit aux urgences pour Lui parce que les symptômes étaient inquiétants (mais heureusement ce n’était qu’un virus, encore un…), mais aussi les rendez-vous pédiatre, orthodontiste, dentiste, chirugien dentiste, psy, école, classe verte, collège, correspondants allemands, rien ne s’arrête, tout continue, et finalement tant mieux, pour ne pas tomber ou sombrer, pour toujours garder la tête hors de l’eau, même si je suis vidée, rincée, épuisée, même si j’ai besoin de reprendre mon souffle, de me reposer, je crois que je ne me suis pas sentie aussi vivante depuis longtemps…

La seconde chose que j’ai ressentie quand j’ai compris ce qu’il Lui arrivait (la première fut la PEUR), j’avais physiquement l’impression d’être gonflée à bloc au niveau de la cage thoracique, prête à ma battre tout en étant en équilibre sur le pic d’une montagne qui s’était décroché du reste et qui planait dans les nuages. Je me revois encore. C’était très bizarre…

Cette deuxième semaine des vacances de Pâques est la première semaine depuis fin décembre où je pense un peu à autre chose qu’à CA. Il est reparti à la maison pour reprendre sa rééducation, je suis avec mes puces dans mon paradis. Et pour la première fois depuis longtemps, il y a un peu d’insouciance. Hier nous sommes parties toutes les quatre (avec ma maman), dévaliser les magasins Action (lieu de perdition pour maîtresses…) et Cultura avant de nous octroyer au pied levé une séance ciné (Larguée, très bon film). On a dîné de glace et pop corn. C’était tellement bon. Et en rentrant sur la route, avec le soleil qui se couchait, la musique dans la voiture, on chantait avec Melle L et j’étais bien, je me sentais tellement bien, forte, prête à vaincre les prochains mois…

 

22 avril 2018

Comme un dimanche d'été...

Sauf que nous ne sommes que le 22 avril.

C'ets bizarre ce temps.

Mais on en profite !

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21 avril 2018

Flash-back

Je viens de faire un tour dans mon historique de blog. Je ne me rappelais ABSOLUMENT pas que j'avais écrit tous ces posts pendant que j'allais mal.

J'ai tendance (ou j'avais) à effacer de ma mémoire ce qui me pèse trop.

Quand on me demande quand j'ai fait mon burn-out (dieu que je déteste ce mot...) je ne sais pas quoi répondre. Je sais que cela fait vaguement 3 ans et des poussières. Si vraiment je veux répondre je dois prendre un papier et un stylo et écrire grâce aux années scolaires un compte à rebours pour retrouver le début.

Bref, tout cela est bien derrière moi et si j'en doutais encore le tsunami qui nous a frappés à la maison fin  décembre, a fini par me convaincre... Me convaincre que j'vais repris le dessus et que j'étais forte, plus que je ne le pensais...

Tsunami c'est ce que je trouve de plus parlant pour décrire mon monde qui s'écroule en quelques secondes.

Le 29 décembre mon mari, l'Homme avec qui je partage tout depuis 26 ans et demi a fait un AVC.

Ca aurait pu être un non retour sans Naïma, notre ange-gardien qui est passée à la maison à l'improviste, sans H qui a réussi à se lever pour lui ouvrir car ses clés étaient dans la serrure, sans l'appel de Naïma pour me dire qu'elle avait trouvé H bizarre, sans mes hurlements hystériques quand je l'ai eu au téléphone et que j'ai compris qu'il faisait un AVC, sans la rapidité du SAMU, sans... On a eu TELLEMENT de chance...

En quelques secondes tout bascule et on n'a pas d'autre choix que de foncer.

Alors voilà, cela fera bientôt quatre mois.

C'est court quatre mois, mais moi ça me semble une éternité...

Alors l'Homme va bien, aussi bien que possible. Les séquelles restantes sont minimes (si je puis dire). La neurologue qui l'a vu il y a une semaine l'a accueilli par un "Bonjour, Monsieur le miraculé !". Elle lui a dit qu'elle n'avait jamais vu cela (tant mieux pour nous !).

Une dissection de la carotide (un AVC bien méchant avec 20% de chances de survie seulement) due à un virus... 

Bref, pendant ces mois, pas d'autre choix que d'avancer, même si on a l'impression d'être tout en haut d'un pic et que tout, absolument tout, en-dessous de ce pic rocheux s'est effondré.

Mais on tient, pour lui, pour les filles, pour soi aussi, pour espérer retrouver la vie d'avant, qui ne sera plus la même, mais retrouver le bonheur d'être tous les quatre, ensemble, heureux, confiants.

A aucun moment je ne me suis sentie déprimée. Fatiguée, épuisée oui, mais déprimée non. Des petits coups de mou oui mais pas plus que ça.

Bref, depuis un moment j'ai repris la lecture aussi, je dévore. J'ai envie de partager. Plus que sur IG.

Alors à très vite si je m'y tiens.

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21 avril 2018

reprendre ?

Reprendre ce blog ou pas ?

Réécrire ou pas ?

Revenir ou pas ?

Je ne sais pas.

Réécrire j'en ai très envie et très besoin.

Alors je vais tenter de revenir et on verra si je poursuis ma route ici ou pas.

Après un passage en pointillés depuis 2015, revenir et envie de repartager.

 

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